Je m’appelle SecretMoon. Ce nom, je ne l’ai pas choisi pour me cacher, mais pour renaître. On m’a volé mon identité à plusieurs reprises, sous différentes formes, mais jamais ce que j’ai de plus précieux : mon cœur, ma lumière, ma foi dans l’humain. Sous ce nouveau nom, j’ai décidé de me reconstruire, de retrouver ce que j’avais perdu — ma place, ma paix, ma mission. Depuis que je suis enfant, j’ai toujours répété la même phrase : « Un jour, je changerai le monde. » Et aujourd’hui, je comprends ce que ça veut vraiment dire. Changer le monde, ce n’est pas faire trembler la Terre, c’est faire naître un sourire, c’est raviver la flamme d’une seule personne.
Parce que quand on rallume une âme, on éclaire déjà un morceau du monde. J’ai toujours eu cette énergie, cette volonté de bien faire, ce besoin d’aider. Mais j’ai aussi connu la solitude, cette impression d’être entouré sans jamais être vraiment compris. J’avais des idées plein la tête, des rêves trop grands pour l’espace qu’on m’offrait. Et pourtant, même dans ces moments-là, j’ai gardé mon sourire. La solitude m’a appris à écouter. Elle m’a donné la patience d’aimer les autres malgré les murs, la force de créer même quand personne ne regardait. C’est elle qui m’a forgé. Aujourd’hui, je travaille à mon compte, au nom de WebConceptionAT, mais aussi à travers moi-même — à travers tout ce que je suis devenu. Je crois que beaucoup d’outils dans ce monde sont devenus inaccessibles, trop chers, trop enfermants, alors que dans le fond, la technologie devrait libérer, pas enfermer.
Moi, je veux faire l’inverse. Je veux créer des outils simples, abordables, porteurs de sens. Des outils qui aident ceux qui peinent, qui soulagent ceux qui cherchent un souffle. Je veux offrir aux gens la possibilité d’alléger leur quotidien, de retrouver de la clarté, de l’équilibre, de la liberté. Je ne cherche pas la gloire ni la compétition, je cherche la justesse. Créer pour moi, c’est aimer sans condition, c’est transformer le concret en poésie, c’est donner à ceux qui manquent non pas une solution miracle, mais un appui solide, une direction, un espoir. Je rêve d’un monde où les outils numériques cessent d’être un luxe pour redevenir un bien commun — une main tendue. Mais ma vie ne se résume pas au code. Je suis un créateur dans l’âme. La musique, la peinture, les images, le design, les mots… tout ce que je touche devient un langage à part entière. Chaque chanson que je compose contient un fragment de moi — un souvenir, une prière, une cicatrice, un rêve. Quand je chante, je partage ce que j’ai vécu. Je tends la main à travers les sons, dans l’espoir que quelqu’un, quelque part, s’y reconnaisse. Ma musique, c’est mon histoire, c’est mon passé transformé en lumière.
J’aime créer. J’aime tout ce qui me permet d’exprimer ce que je ressens. Peindre, modéliser, inventer, coder, bâtir des univers… c’est ma façon de respirer. Chaque projet, chaque idée, chaque image est un miroir de mon âme. Je crois que la beauté réside dans la sincérité, pas dans la perfection. Je préfère une création imparfaite mais vivante à une œuvre froide et lisse. Je rêve d’un monde différent, un monde où l’on prend le temps d’écouter avant de juger, où l’on comprend avant de parler, où l’on offre avant de réclamer. Un monde où la liberté ne s’oppose pas à la solidarité, un monde où chaque personne peut être autonome mais aussi entourée, soutenue, reconnue.
Dans ce monde, il y a les participants, ceux qui apprennent à se relever, à grandir, à bâtir leur autonomie, et les contributeurs, ces êtres bienveillants qui tendent la main, partagent leurs connaissances, leur expérience, leur lumière. Je les vois comme une grande famille d’âmes conscientes, liées par le désir de bâtir ensemble. Pas un système, mais un cercle d’humains vrais, qui s’élèvent les uns les autres. J’aimerais que, lorsqu’on découvre mes projets, mes mots ou ma musique, on ressente une seule chose : l’envie de participer, de contribuer à quelque chose de plus grand que soi, de croire encore à la bonté, à la beauté, à la force du bien. Je veux qu’on se souvienne que tout est encore possible, qu’on peut guérir ce monde sans le détruire. L’amour, pour moi, ce n’est pas un mot.
C’est une énergie qu’on tisse dans tout ce qu’on fait. Chaque outil que je développe, chaque chanson que je compose, chaque image que je façonne porte cette énergie. Parce que je crois qu’on peut aimer à travers nos créations. Que même un code peut être un geste d’amour, s’il est écrit pour aider, pas pour dominer. On dit souvent qu’il faut voir pour croire. Moi, j’y ai cru avant de voir. Et maintenant que j’ai vu, que j’ai vécu, que j’ai touché la preuve que la solidarité et la foi peuvent soulever des montagnes, j’y crois encore plus fort. Je suis SecretMoon, un rêveur concret, un bâtisseur d’âmes, un artiste qui aime les gens autant que les idées. Je vis les mains dans la matière et le cœur tourné vers la lumière. Je crois qu’à force d’aimer, de créer et de croire, on finit par transformer le monde, pas d’un seul coup, mais une personne à la fois. Et si chacun allume sa propre petite lumière, alors ensemble, on finira par éclairer toute la Terre.
Je me souviens encore du moment où tout a commencé. C’était en 2018, juste après avoir terminé mon AEC au Collège LaSalle de Montréal. J’avais la tête pleine d’idées, le cœur rempli de projets et, sans vraiment m’en rendre compte, les appels ont commencé à se multiplier. Des voisins, des amis, et même des inconnus à qui l’on m’avait recommandé commençaient à me contacter pour un coup de main avec leur ordinateur, leur réseau, leur télé. J’allais de maison en maison, de projet en projet, sans horaire précis, sans structure, mais avec une seule ligne directrice : aider.
C’est comme ça qu’est née WebConceptionAT. Pas d’un plan d’affaires ni d’une stratégie marketing, mais d’un besoin naturel de rendre service. Le nom s’est imposé de lui-même : Web pour la toile qui relie les gens, Conception pour la créativité et la personnalisation de chaque solution, et AT pour l’Abitibi-Témiscamingue, ma terre, mes racines, là où tout prend son sens.
Au début, je faisais tout moi-même. J’arrivais pour un simple branchement Wi-Fi et je finissais par configurer la télé, l’imprimante et la console de jeux. J’étais incapable de partir tant que la personne n’était pas complètement à l’aise avec ses outils. Je restais, j’expliquais, je montrais, encore et encore, jusqu’à ce que tout fonctionne. J’avais peur de trop charger, peur d’abuser de la confiance des gens, alors je demandais peu. Peut-être trop peu. Mais pour moi, la satisfaction d’avoir rendu quelqu’un heureux valait bien plus qu’un montant sur une facture.
Avec le temps, j’ai compris que donner sans compter finit parfois par vider. J’ai appris à poser des limites, à m’écouter. Non pas en fermant la porte aux autres, mais en apprenant à doser. WebConceptionAT m’a aidé à grandir, à structurer ce besoin d’aider pour qu’il ne me détruise pas. J’ai découvert qu’en donnant un cadre à ma générosité, je pouvais être encore plus utile, plus efficace, plus vrai.
C’est aussi à travers cette aventure que j’ai développé mes compétences techniques : création de sites web, développement d’applications, mise en place d’intranets et de systèmes de messagerie professionnels. J’ai appris à créer des solutions durables, à bâtir des outils qui simplifient la vie plutôt que de la compliquer. J’aime comprendre les systèmes, les optimiser, et surtout les adapter à chaque personne, comme un costume sur mesure.
Je travaille seul la plupart du temps, mais je n’ai jamais été vraiment seul. Je m’entoure de collaborateurs lorsque les projets l’exigent, parce que j’aime travailler avec des gens passionnés, apprendre d’eux et bâtir ensemble. Je ne cherche pas à me comparer aux autres ; je ne cherche pas à être meilleur. Je cherche à être utile, à apporter quelque chose de vrai, de sincère.
Parmi les projets dont je suis le plus fier, il y a ma propre boîte de courriel professionnelle — un système que j’ai conçu de A à Z en m’appuyant sur les outils qu’on m’avait proposés, que j’ai ensuite personnalisés et renforcés pour bâtir une base stable et durable. Et surtout CarnetSocial, un projet né de la même vision, fondé avec mon équipe de Passi Technologie. Ces réalisations sont plus que des réussites techniques ; ce sont des preuves que la persévérance, la foi et le travail du cœur finissent par porter fruit.
Avec WebConceptionAT, j’ai compris que je poursuis inconsciemment le même rêve que lorsque j’étais enfant : celui de changer le monde, une personne à la fois. J’ai connu des périodes de doute, des moments où je me demandais si j’étais assez bon, si j’avais ce qu’il fallait. Mais chaque fois que je pensais abandonner, quelqu’un me tendait la main, me rappelait pourquoi j’avais commencé. Alors je continuais, plus fort, plus sage, plus ancré.
Aujourd’hui, grâce aux outils que j’ai mis en place — les calendriers électroniques, les systèmes de réservation, la gestion automatisée — j’ai enfin trouvé un équilibre. J’ai appris à séparer le travail de la vie familiale, à être présent autant pour mes clients que pour ceux que j’aime. Ce n’est pas parfait, mais c’est vrai.
WebConceptionAT m’a appris à me connaître. À comprendre que servir les autres, ce n’est pas se perdre en eux. C’est leur offrir le meilleur de soi, sans s’oublier. Et même si ce projet finira par se transformer complètement à travers Passi Technologie, il restera pour toujours le point de départ, la racine, le souffle premier de tout ce que je suis devenu.
Parce que c’est là que j’ai découvert ma mission. Aider n’est pas un travail. C’est une manière d’aimer.